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Entrevue avec Catherine Voyer-Léger : gratter le vernis

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Crédit photo : François Mellet

 

La liste des sujets défile, au rythme des idées qui déboulent à toute vitesse dans sa tête, et des mots qui fusent de sa bouche. «J’ai au moins une vingtaine de sujets en réserve, sur lesquels j’aimerais écrire, je les note tous!», dit en riant Catherine Voyer-Léger. Culture, littérature, cinéma, télévision, féminisme, médias sociaux, rapport au corps : le spectre de thématiques abordées par la blogueuse est large et éclectique. Parmi ses objets de réflexion de prédilection également, les médias et autres enjeux liés au journalisme. Observatrice invétérée et assidue des porte-étendard du quatrième pouvoir, celle qui se décrit comme une «cheerleader de journalistes» joue aussi à sa façon le rôle de chien de garde de la conscience médiatique, depuis sa «niche» Détails et dédales, le blogue qu’elle a créé en 2010. Figure désormais bien connue de la Twittosphère québécoise, médium qu’elle occupe énergiquement, Catherine Voyer-Léger a fait une pause des médias sociaux pour rencontrer les Chihuahuas, histoire bien sûr de discuter médias et journalisme, mais aussi un prétexte pour nous afin de mieux connaître la personne derrière la blogueuse prolifique et la «tweeteuse» volubile. Entrevue-portrait de longue haleine – et subjective, on l’assume! – avec une fille entière, pétillante d’esprit et fidèle à ses principes, consciente de ses facultés mais vaguement «insécure», qui ne dissimule pas son désir de notoriété et son besoin d’être entendue.

***

«Ce n’est pas vrai que j’ai une opinion sur tout», laisse tomber d’emblée Catherine Voyer-Léger, quand on lui sert l’observation sur sa grande «productivité» et son activité frénétique sur les réseaux sociaux. Deux fois par semaine, les lundis et jeudis, invariablement, presque toujours à la même heure, la blogueuse publie un billet sur un sujet puisé dans sa liste ou inspiré par un événement d’actualité. Si elle peut donner l’impression d’avoir cette propension à tout commenter, sur le moment, et sur une pléthore de questions, la directrice générale du Regroupement des éditeurs franco-canadiens assure qu’elle se retient souvent d’exprimer son opinion sur certains enjeux et que le plus souvent, ses sorties et réflexions sont muries longtemps à l’avance. Et malgré le caractère très diversifié des thématiques qu’elle aborde, en y regardant de plus près, on constate qu’un fil conducteur traverse l’ensemble de ses écrits. «Ce qui m’intéresse, c’est de retourner le lieu commun, de le retourner comme on retourne un vêtement, pour en regarder les coutures. On n’a aucun rapport direct avec la réalité, la réalité est constamment filtrée et ce qui est important, c’est de s’interroger sur les filtres pour les comprendre. C’est ce que je fais, mais sur plusieurs sujets […], je m’intéresse au vernis des choses», explique cette titulaire d’une maîtrise en science politique de l’UQAM.

Pas étonnant donc, venant de celle qui s’intéresse autant aux filtres et aux mécanismes qui contribuent à la construction des perceptions, que les médias et le travail des journalistes occupent une place aussi centrale dans sa vie et sa pensée. Déjà sur les bancs d’école, cela faisait partie de ses questionnements, alors qu’elle a consacré son mémoire de maîtrise à l’image de l’islam dans les journaux new-yorkais après le 11 septembre. Un travail qui l’a, entre autres considérations, amenée à réfléchir au poids symbolique des différents types d’articles qui peuplent un quotidien, un thème qui revient d’ailleurs souvent dans son discours. «J’ai fait l’exercice de calculer toutes les occurrences du mot ”muslim” dans les journaux new-yorkais sur une période de trois mois après les événements. C’est la limite de l’étude médiatique, de tout quantifier. Le problème majeur avec cette méthodologie, c’est qu’on ne différencie pas le poids symbolique d’une coupure de presse de l’AFP de celui d’un éditorial et d’une chronique […] Après coup, je me suis dit que j’aurais dû le faire seulement sur le texte d’opinion, et exclure le reste. Comme si les textes pouvaient se comparer en termes de poids symbolique de construction de l’image! Je suis profondément convaincue que le texte d’opinion influence de façon beaucoup plus déterminante l’image qu’on se fait des événements qui font l’actualité et de ses acteurs.»

Corollaire de l’importance que revêt à ses yeux la question du poids symbolique des différentes catégories de textes dans les médias, la problématique de la confusion des genres fait également partie de ses préoccupations et des enjeux médiatiques sur lesquels elle s’est prononcée récemment sur son blogue. De fait, celle qui a déjà siégé au sein du conseil d’administration du Conseil de presse du Québec distingue deux types de «flous» : la confusion entre l’article de faits et la chronique, et celle entre la chronique et l’éditorial. Dans le premier cas, sa pensée a considérablement évolué comme elle le notait dans le billet «La ligne (rose) de l’éditorial». En entrevue, elle l’admet sans détour : «Ayant été formée à l’école CPQ, où la distinction entre l’opinion et le factuel est l’un des cas les plus récurrents de plaintes, je me suis beaucoup battue contre cette confusion. Mais mon opinion a changé récemment, car je pense de plus en plus que l’idée d’un journalisme purement factuel et objectif, ça n’existe pas. C’est impossible car il y a toujours une part de subjectivité, on parle de quelque part. Dans mon article ‘‘La ligne (rose) de l’éditorial”, je parlais de La vie en rose. Il y a un parti pris, c’est clair, on le sait.»

L’autre facette du problème que note Catherine Voyer-Léger, c’est la «confusion entre la chronique et l’éditorial». «Ça, c’est fondamental, parce que ce n’est pas tout le monde qui fait la différence. Certains ont tendance à assimiler le journalisme d’opinion à un éditorial. Par exemple, parmi les problèmes majeurs que je vois, c’est la position de Lysiane Gagnon et Alain Dubuc à La Presse. Qu’est-ce qu’ils sont au juste? Je ne comprends pas exactement le statut de ces deux personnes qui à mon sens, sont des éditorialistes qui se font appeler chroniqueurs, et ça contribue à la confusion. Et d’ailleurs je ne comprends pas trop ce qu’il se passe à La Presse en ce moment avec la ligne éditoriale. Récemment, François Cardinal – et je l’apprécie beaucoup – a affirmé publiquement que le point de vue de l’éditorialiste en chef ne représentait pas celui de l’ensemble de l’équipe éditoriale. Mais depuis quand? Ce n’est pas ça, la ligne éditoriale. Ou à ce moment-là, on ne la conçoit plus de la même manière», soutient Catherine Voyer-Léger, qui s’est justement prêtée à l’exercice de définir le concept de «ligne éditoriale» – ainsi que celui de «médiation» – aux fins de la rédaction du Dictionnaire de la révolte étudiante, ouvrage paru en novembre 2012 [1].

De l’influence des journalistes… à celle des blogueurs

Si Catherine Voyer-Léger s’intéresse autant aux médias et au métier de journaliste, c’est aussi, et elle le dit, parce qu’elle est fascinée et impressionnée par le pouvoir symbolique et l’influence décisive qu’exercent ces acteurs de la société dans la construction de la réalité telle qu’on la conçoit : «À chaque fois qu’on émet quelque chose publiquement, on contribue à construire les perceptions, c’est fort comme pouvoir». Pourtant, selon elle, les journalistes ne sont pas pleinement conscients de cette puissance et de leur rôle dans le façonnement de l’actualité. «Souvent, c’est le plus gros problème avec les journalistes: ils ont beaucoup de misère à reconnaître ou à voir qu’ils contribuent à construire le sens. Certains pensent que ce n’est pas eux qui décident et que c’est l’actualité qui s’impose […] Ça me frappait quand je participais au Congrès de la FPJQ. Ils étaient là à parler de l’actualité comme si c’était quelque chose qui leur tombait dessus, qu’ils n’avaient aucune influence sur la nouvelle. Mais je pense que c’est appelé à changer, parce que l’enseignement change aussi. Ils vont accepter qu’ils sont des acteurs, une partie prenante.»

En comparaison, lorsqu’on lui demande quelle est l’influence des médias alternatifs et/ou blogueurs, comme elle, sur le débat public, sa réponse se fait assez catégorique: «Ce sont les médias traditionnels les gros joueurs. Et même sur les médias sociaux, ce sont eux. En fait, les médias sociaux sont une force de ”décuplage” des médias traditionnels. Les blogueurs ont peut-être un plus gros impact dans les secteurs technologiques, auprès des “geeks”. Mais, généralement, les articles qui “trendent” sur les médias sociaux, ce sont ceux qui émanent des grands organes de presse.» D’ailleurs, Catherine Voyer-Léger déplore que les journalistes et autres leaders d’opinion médiatiques ne se servent pas davantage de leur influence et se montrent souvent «chiches» en ce qui a trait au partage de textes des blogueurs. «C’est fâchant, car parfois j’écris sur un sujet abordé par un journaliste qui suscite un débat, et ce n’est pas pour m’opposer, mais pour ajouter quelque chose à son point de vue. Je ne comprends pas pourquoi on ne me relaie pas […] Peut-être que c’est parce qu’ils nous voient comme une menace, ou qu’il y a un mot d’ordre, je ne sais pas.»

Dans l’un de ces accès de doute et de remise en question qui l’assaillent périodiquement, il est d’ailleurs arrivé à CVL, comme certains l’appellent, de s’interroger publiquement sur son influence et sur l’utilité de tenir et alimenter un blogue assidument comme elle le fait, si ce n’est que pour rejoindre un auditoire plutôt restreint. «Quand il y a un gros débat, et que ça dérape, ou une question qui me tient particulièrement à coeur, et que ma voix n’est pas assez forte pour être entendue, là ça me fâche», confesse-t-elle. Pourtant, la jeune femme a choisi volontairement de renoncer à une tribune qui lui procurait une visibilité et une portée beaucoup plus larges, lorsqu’elle a mis fin en juin dernier à sa collaboration avec Voir, qui hébergeait son blogue depuis janvier 2012. Une courte aventure, qu’elle a quittée dans la foulée des coupes effectuées par l’hebdomadaire en régions et de la mise à pied de plusieurs journalistes. Comme elle l’explique d’ailleurs dans ce billet, continuer à écrire presque gratuitement pour le site du Voir équivalait pour elle à endosser les habits de «scab». Avec le recul, elle ne regrette pas une miette sa décision, mais conserve une légère amertume: «Je ne pouvais pas être en paix avec moi-même en continuant à donner du contenu “gratos” pour un organe de presse qui mettait du monde à la porte. Je ne regrette pas ma décision. Ma seule déception, c’est que personne ne m’ait suivie.»

De retour chez elle

Après ce bref crochet du côté du Voir, elle est donc rentrée chez elle, pour emprunter ses mots. Cette maison, c’est Détails et dédales, un blogue qu’elle a démarré en 2010, après avoir éteint Les marées lumières, qu’elle tenait depuis 2003. Un changement de nom et de visage qu’elle a opéré pour projeter une image plus fidèle d’elle-même et de «l’image de marque» qu’elle a façonnée petit à petit, depuis qu’elle a emménagé sur les médias sociaux: «Il y a une marque Catherine Voyer-Léger, c’est vrai. Je l’ai voulue, je l’ai créée. Quand j’ai démarré Détails et dédales, c’est parce que j’ai senti que Twitter faisait en sorte que des gens s’intéressaient à moi, des gens que j’admire […] De là est venue l’idée d’un blogue plus cohérent dans sa forme. En fait, c’était pour gagner du pouvoir symbolique. Je ne vois pas pourquoi il faudrait être gênée de le dire.»

A-t-elle songé ou s’est-elle déjà fait offrir la possibilité d’écrire pour un média de masse? Encore une fois, elle répond du tac au tac : «Personne ne me l’a jamais proposé.» Néanmoins, Catherine Voyer-Léger ne cache pas que sa position de blogueuse comporte aussi de nombreux avantages, notamment une «liberté de parole extraordinaire». «Si j’avais un chèque de paye de l’un de ces médias, peut-être que je défendrais moins mes idées», admet-elle, ajoutant que cette liberté s’accompagne toutefois de lourdes responsabilités et de l’exigence stricte de se montrer «infaillible». «Certains aimeraient peut-être me mettre en boîte et dire : ”Cette fille ne sait pas de quoi elle parle.” Mais je pense que la plupart du temps ils n’ont pas beaucoup de prises. C’est pourquoi je pense que comme blogueurs, il faut qu’on soit irréprochables. Qu’on vérifie chaque mot, parce que tout repose sur notre crédibilité». Sa posture d’observatrice des médias en retrait ou «dans la marge» lui permet en outre d’avoir les coudées plus franches lorsque vient le temps d’analyser et de commenter le travail des journalistes.

Est-elle pour autant entièrement libre d’attaches et à l’aise de dire tout ce qu’elle pense, elle qui a noué des liens avec plusieurs membres de la communauté journalistique québécoise, au fil de ses échanges et discussions sur les médias sociaux? «C’est un petit milieu. Plus ça va, plus j’ai des amis journalistes et c’est un peu aussi ce dont je parlais dans le billet “Chroniques (fragiles) écrites sous la table“. Mais je ne peux pas ne pas réagir. Quand je ne suis pas d’accord avec certaines chroniques, que je ne suis pas bien face à quelque chose, c’est plus fort que moi, je n’ai pas le choix de l’écrire, même si j’ai peur parfois que les gens soient fâchés.» Ainsi, même s’il lui arrive de se montrer sévère à l’endroit de certains de nos chiens de garde de la démocratie, son «mantra», c’est de le faire avec rigueur, respect et en se gardant de critiquer les personnes, mais bien les idées véhiculées et la méthode. «J’ai toujours essayé d’éviter de personnaliser le débat. Mon point c’est que je ne suis pas d’accord avec la façon de travailler ou la façon dont on fait travailler, mais ce n’est jamais personnel.»

Sur le journalisme culturel

Impossible de rencontrer Catherine Voyer-Léger et de ne pas aborder la question du journalisme culturel, un autre de ses «dadas» lorsqu’il s’agit des médias, elle qui baigne dans la culture et le milieu de l’édition.

L’imposante série d’articles «Métier=critique» qu’elle a réalisée entre septembre 2011 et août 2012, rencontrant tour à tour 12 hommes et femmes qui font ce métier, a permis de braquer les projecteurs sur cette profession qui demeure méconnue et de donner un bon coup de balai à certains mythes et idées reçues tenaces qui s’accrochent à leur image. Ce que Twitter et ensuite la série lui ont permis de réaliser, «c’est que la plupart des gens [qui font le métier de critique] ont tout à fait les compétences pour faire du journalisme culturel, mais ils n’ont ni les moyens, ni l’espace, ni le feu vert. Pour moi le feu vert est dans l’institution, pas dans le monde qui tient la plume. Donc ce n’est pas vrai que c’est une question de génération et que des gens cultivés et articulés comme Robert Lévesque, il n’y en a plus.» Le feu vert et l’espace pour faire de la vraie critique, en plus de 250 mots, les patrons ne le donnent pas, parce que «ça ne vend pas» : «Ce n’est pas un grand constat, tout le monde le dit, ce qui marche, c’est le vécu, les vedettes, l’aspect empathique, c’est ça qui ”pogne”. On mise moins aussi sur la critique parce que l’industrie n’aime pas ça, alors on favorise les prépapiers. D’ailleurs, ce sont souvent les mêmes journalistes qui font les prépapiers et la critique. Mais ils n’ont pas vraiment le choix. Et tous ces beaux prépapiers sont perçus par les gens comme une façon de dire ”Allez-y’!’. D’où la question que j’ai déjà posée: est-ce que les prépapiers sont du journalisme ou une roue de la promotion?». Et parlant de prépapiers, elle abordera ce sujet prochainement, dans une réflexion à paraître sur son blogue ce jeudi (mais ceci n’est pas un prépapier sur son billet sur les prépapiers).

CVL, l’auteure

Catherine Voyer-Léger aurait pu continuer longtemps ainsi : elle a d’ailleurs abordé une foule d’autres sujets, notamment la situation des médias francophones hors Québec, le féminisme, son plaidoyer pour le retour des longues entrevues et tête-à-tête intimistes et sobres à la radio, «sans distraction ni gadget», pour faire contrepoids au phénomène qu’elle a baptisé «l’été à l’année». Mais on avait envie de terminer cette entrevue en parlant de sa démarche d’écriture, son approche, qui font que la signature Catherine Voyer-Léger est reconnaissable entre plusieurs : des billets courts, qui dépassent rarement les 700 mots; des paragraphes finement découpés et des phrases concises, claires, qui vont droit au but. Bref, on pourrait résumer ainsi : dire beaucoup, en peu de mots. Telle une orfèvre, à partir d’une première version «brut» rédigée d’un trait, elle sculpte, travaille méticuleusement ses billets, soupèse chaque mot, jusqu’à ce que la forme et le contenu lui conviennent parfaitement, éliminant du coup tout le superflu, les répétitions, les digressions. «J’aime le ”retravail” dans l’écriture. J’y pense beaucoup d’avance, j’écris un premier jet et ensuite je le retravaille, je le relis plusieurs fois pour voir si le choix des mots est bon. C’est un exercice de style aussi, visuellement je trouve que c’est bien si l’article fait une page. Et puis ce n’est jamais fini, il y aura d’autres textes si je veux approfondir.»

Et au cours des dernières semaines, Catherine Voyer-Léger a eu tout le loisir de retravailler, raffiner et polir ses textes, comme autant de petites pierres précieuses qui se retrouveront à l’intérieur de son recueil qui reprend le nom de son «chez elle», Détails et dédales [2], dont le lancement est prévu le 12 février prochain. Belle marque de reconnaissance, la préface du livre a été rédigée et signée par une personnalité médiatique que la blogueuse admire beaucoup, Marie-France Bazzo. Les billets de blogue, triés sur le volet pour figurer dans le livre, ont été répartis en deux catégories : Détails, qui regroupe les textes plus sociopolitiques et Dédales, une rubrique plus intimiste, qui accueillera les papiers portant sur les relations, le rapport au corps, la famille. «On retrouve le fil conducteur de tous les sujets dans le livre. On a fait un choix, qui pourra être contesté, on verra comment ce sera reçu», dit une Catherine Voyer-Léger visiblement fébrile, à l’approche de la sortie de l’ouvrage, dont la couverture sera la toute première à accueillir son nom gravé, à l’encre. Tout comme ses textes et sa parole, qui passeront de l’existence virtuelle pour se fixer enfin, durablement, sur le papier.

Et puisqu’elle évoque la réception de son livre, appréhende-t-elle la critique? «Comme toujours, j’assume ce que j’écris et publie. C’est sûr que je pense quand même à la réaction de certains membres de ma famille, qui n’avaient pas nécessairement lu tous les textes sur mon blogue, dont certains sont très intimes. Au pire, j’irai me cacher en dessous de la table en attendant!»

 

En plus de son blogue, vous pouvez suivre Catherine Voyer-Léger sur son compte Twitter.

 

[1] COLLECTIF (2012). Dictionnaire de la révolte étudiante, sous la direction de Mariève Isabel et Laurence-Aurélie Théroux-Marcotte. Tête première, p. 116 et 141.
[2] VOYER-LÉGER, Catherine (2013). Détails et dédales, Septentrion, 300 pages.


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